LE LOUP

Animal légendaire, le loup, comme beaucoup de grands prédateurs, suscite des passions intenses. Il occupait jadis l’ensemble de l’hémisphère nord. Au XIXe siècle, il vivait encore dans les forêts ardennaises. Son retour naturel en Belgique, en 2016, nous offre l’occasion de repenser notre relation avec la nature sauvage. Si certains rêvent de le croiser au détour d’une balade, d’autres redoutent les possibles répercussions de sa présence, notamment sur la tranquillité des pâturages.

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Depuis le premier signalement officiel reçu en août 2016, 3 meutes se sont établies en Wallonie :

• La meute du Nord des Hautes Fagnes du couple Akéla et Maxima (cette dernière a été retrouvée morte en mars 2024)
• La meute du Nord Eifel 
• La meute du Sud des Hautes Fagnes

Les autres individus sont des dispersants (loups de passage). Retrouvez derniers chiffres sur la présence du loup en Wallonie sur le site du Réseau loup 

• En Flandres: une meute s'est établie dans le Limbourg  (Plus d'info ici)

LE LYNX

Le lynx boréal est l’un des félins sauvages présentant la plus vaste aire de distribution. Ses sous-espèces se répartissent depuis l’Europe jusqu’à la Sibérie et l’Asie centrale.

Victime de piégeage pour sa fourrure, pourchassé car souvent confondu avec le loup, et voyant son habitat forestier de plus en plus fragmenté par les activités humaines, l’espèce disparaît de nos régions dès le XVIe siècle pour se réfugier dans les massifs montagneux de l’est de l’Europe (Balkans, Carpates). Au XXe siècle, des campagnes de réintroduction, plus ou moins couronnées de succès, débutent dans plusieurs pays d’Europe occidentale. Petit à petit, l’animal se disperse à partir de ces petites populations, en profitant d’une protection légale, de la déprise agricole et de l’abondance de ses proies. Il y aurait actuellement entre 9 500 et 10 000 lynx en Europe (hors ex-URSS),

Le 27 août 2020, un piège photographique immortalise un lynx dans la vallée de la Semois. Le félin devient aussitôt l’une des espèces emblématiques du tout nouveau parc national. Suivi de près pendant deux ans, ce mâle de la sous-espèce carpathicus, originaire du palatinat rhénan, en Allemagne, prendra à nouveau la pose le 8 mai 2021, nous offrant de splendides images [voir photo de couverture], avant de disparaître de son territoire, sans explication connue à ce jour.

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LE CHACAL DORE

Proche du loup et du renard, le chacal doré est un des canidés ayant actuellement la plus grande aire de répartition. En Europe, il est présent dans le sud-est, mais remonte  depuis les années 1980 vers le nord-ouest. Il a déjà été observé au Danemark, en Estonie, en Allemagne, en Suisse et même aux Pays-Bas. Il se reproduit depuis quelques années en Forêt-Noire. La disparition du loup, prédateur du chacal, est sans doute un des éléments déclencheurs de cette expansion, de même que certains changements environnementaux (fragmentation des massifs forestiers, changements climatiques, etc.).

A ce jour (juin 2025): le chacal doré n'a pas été observé en Belgique.

Plus d'informations sur la présence des grands prédateurs en Wallonie sur le site http://biodiversite.wallonie.be/.

Retrouvez derniers chiffres sur la présence du loup en Wallonie sur le site du Réseau loup 

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